Notas para CICM 2

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martes, octubre 31, 2006

Impedimentos de matrimonio.


Guatemala a 31 de octubre de 2006.
Estimado Maxi,
Me has pedido una lista práctica para poder efectuar la información pre-matrimonial con facilidad. Te elaboré lo que sigue, esperando no haber olvidado nada y contando sobre mi experiencia pastoral en los departamentos y en la capital. He visto casos raros y en particular el caso de un profesor de música tratando de casarse por la quinta vez con una alumna habiendo elaborado falsos documentos y con ya cuatro matrimonios anteriores.
Aconsejo no proceder a casar a menores de edad, por ser parejas sumamente frágiles y con consentimiento nulo, muchas veces. (inmadurez).
El presente documento está por revisar.
Atentamente.
Jorge Toussaint

Preguntas prácticas para información matrimonial.
Juramentar a los contrayentes y sus testigos sobre decir la verdad en lo que se les vaya a preguntar.
Ver que los testigos llenen los requisitos de serlo.
(principalmente edad y religión; evitar familiares)
1.- ¿Se casan los contrayentes a la fuerza? ¿Por amenaza? ¿ Por miedo a un embarazo?
¿Son completamente libres para consentir al matrimonio proyectado?
(impedimentos de vicio de consentimiento). (1)
2.- ¿Los contrayentes han sido de otra religión?
(impedimentos de mixta religión o de disparidad de culto) (2)
3.- ¿Los contrayentes han vivido respectivamente con otra persona antes de proyectar el actual matrimonio?
(impedimentos de honestidad pública, matrimonio anterior)(3)
4.- ¿Los contrayentes son primos hermanos entre sí?
(impedimento de consanguinidad) (puede ser común en aldeas del campo) (4)
(1) La mayoría de casos de nulidad matrimonial se basan sobre vicios de consentimiento, por presiones sicologicas , amenazas... Es el punto más de consideración.
(2) La disparidad de culto es cuando uno de los contrayentes no ha sido bautizado. Mixta religión se refiere al caso de uno de los contrayentes bautizado validamente para el catolicismo pero siendo de otra confesión "cristiana". El caso se transfiere a la curia eclesiástica correspondiente.
(3) La honestidad publica consiste en querer casarse con un familiar cercano a un cónyuge anterior: casarse con una entenada por ejemplo (hija de su primera mujer) o con una cuñada.
Si existe una unión anterior, ver si es caso de impedimento.
Los casos del punto 1 no permiten que se efectúe la boda.
Los casos del 3 y 4 exigen una posible dispensa.

lunes, octubre 30, 2006

Ivan: foto

3-D Ghost
Witch Trick O' Treater Frankenstein's Bride

Costume Haunted House



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De Ivan Esquit 1



Introduction.
D'une manière générale, la pauvreté et la violence sociale sont fortement accentuées dans le Tiers-monde, que ça soit en Afrique ou bien en Amérique Latine, sans pour autant dire que ce sont des éléments fondamentaux de ces sociétés. En ce qui concerne ce travail, nous allons mettre l'accent sur la violence (une réalité que Jésus et les apôtres ont bien connu et vécu) et la pauvreté vécues dans le Tiers-monde de notre temps puisqu'il nous semble que l'une des ses plus importantes attentes est précisément la fin de la violence. Tous les peuples aspirent à la paix.
À notre humble avis, la fin de la violence permettrait un développement plus rapide et sain du Tiers-monde. C'est-à-dire que la violence est une des causes (elle n'est pas la seule mais peut-être la principale si nous considérons la violence au niveau politique, social, économique et même religieux) de la pauvreté. Là où il y a la guerre il y a un cadre propice pour la pauvreté.
C'est pourquoi, dans un essai pour construire une christologie d'en bas, nous voulons purifier les attentes messianiques d'un Tiers-monde fatigué de l'oppression et accablé par le rythme de la vie actuelle.
Ainsi, nous proposons certaines pistes pour répondre aux besoins concrets des peuples abattus. Des pistes qui surgissent d'une christologie qui tient compte de la réalité complexe du XXI siècle.
À ce propos, nous entamons la démarche suivante :
Dans un premier chapitre, faire une analyse de ce que l'on entend par Tiers-monde et par violence. Ce sont les points de repère pour essayer de comprendre la situation actuelle de nos pays africains et latino américains.
Dans un deuxième chapitre, nous passerons revue à la « pédagogie du Christ» comme chemin pour s'en sortir de la crise violente du Tiers-monde du XXI siècle qui marque toutes les dimensions de la vie.
Chapitre I : Le Tiers-monde au XXI siècle.
I.1. Notion du Tiers-monde.
La définition du « Tiers-monde » nous montre une vision très limitée de la réalité (vision productiviste, colonisatrice ou pragmatique) puisque les pays en « voie de développement » sont aussi riche, et même, plus riches que les pays développés, le « Premier monde ». Les richesses du « tiers-monde » sont constituées par la culture (y compris la langue, les coutumes, la cosmovision des peuples) et par l'histoire. Il nous faut tout simplement réfléchir sur le vrai sens de la richesse pour voir que celle-ci n'est pas une affaire « très élaborée » (une ville ultra moderne avec tous les services possibles) mais, surtout, elle est la façon de vivre dans un milieu déterminé (géographique, écologique), avec les moyens disponibles (histoire, expérience, faune, flore, écologie). Ainsi, nous pouvons dire qu'en réalité il n'y a pas de pays pauvres mais il y a un appauvrissement dans le sens de la vie et une oppression ou domination de certains pays à l'égard d'autres.
A ce niveau-ci, nous pouvons regarder le modèle christologique pour voir que l'histoire de Jésus nous montre qu'il lui a fallu travailler de ses mains en utilisant tous les moyens disponibles à son époque. Jésus a fait preuve de courage et d'abnégation pour montrer que la richesse n'est pas l'argent mais l'homme lui-même (Cf. Lc 12,33-34 ; Mt 6,19-21 ; Lc 21,1-4).
Nous pouvons transposer l'expression « tiers-monde » vers un autre sens. Le sens nouveau de cette expression peut désigner la « pauvreté » de chaque personne, le manque de zèle pour découvrir toutes les merveilles dont Dieu l'a comblé.
Le « tiers-monde » n'existe que dans le coeur des hommes qui ne sont pas capables d'apprécier le souffle divin qui les a fait.
Pour un chrétien, parler de tiers-monde ou se croire partie prenante du tiers-monde devrait être une honte puisqu'il est appelé à donner de son mieux pour les autres en vue de la construction du royaume de Dieu à partir de notre expérience, de notre monde, de notre histoire concrète. Nous pouvons parler du tiers-monde seulement dans un contexte de péché, de lâcheté, d'indifférence les uns envers les autres.
I.2. Notion de la violence.
Violence : toute forme de « contrôle » exercé par un individu ou par un groupe sur un autre individu ou un autre groupe. Ou bien l'on restreint la notion de violence aux atteintes portées effectivement à l'intégrité et à l'autonomie d'un individu ou d'un groupe.
A partir de la vision anthropologique de René Girard le fil conducteur qui permet de comprendre la violence qui habite la société humaine réside dans la théorie du désir.
Nous pouvons dire que la violence n'engendre que la violence et rien de bon. C'est pourquoi le chrétien doit chercher le « grain d'amour » que Dieu a semé dans son coeur, puisqu'il a été créé à son image (Gn 1,26-27) pour ne pas se laisser importer par la violence humaine qui naît des erreurs humaines qui rompent avec l'harmonie originelle. A savoir : le péché originel qui viole la connaissance de Vérité et le meurtre d'Abel qui viole la Vie.
La violence dans le tiers-monde est une réalité latente qui a causé beaucoup de tort. À titre d'exemple nous pouvons évoquer le génocide rwandais, les pillages en R.D.C., les assassinats au Cuba, les massacres au Guatemala, etc.
Une question clé à ce niveau-ci serait celle de savoir comment agir dans un tiers-monde envahi par la violence ? Et encore, faut-il combattre la violence par la violence ? Cette dernière question trouve sa valeur quant nous nous retrouvons devant des structures violentes, des histoires qui nous montrent que nos peuples tiers-mondistes ont été façonnés par les conquêtes, les colonialismes et même les évangélisations. Nous voici, devant un thème très sensible. Nous pouvons évoquer tous les efforts de la théologie de la libération pour libérer les peuples de l'oppression sans pour autant tomber dans ce que nous combattons : la violence.
Les recherches sur le phénomène de la violence ne finissent pas ici. C'est qui est vrai ce que le chrétien est appelé à connaître l'histoire de son peuple (un rwandais doit connaître le génocide rwandais en 1994, un guatémaltèque doit connaître la guerre interne de 36 ans, et ainsi de suite) pour essayer de comprendre et d'interpréter son rôle concret dans une société tiers-mondiste qui à soif de paix.
I.3. L'économie dans le Tiers-monde.
En ce qui concerne l'économie mondiale, et bien entendu celle des pays du Tiers-monde, on peut remarquer qu'elle doit être comprise à partir du phénomène de la « globalisation » puis qu'aujourd'hui on ne peut pas comprendre l'économie d'un pays en essayant de l'écarter du marché international, ou bien, en la prenant comme un marché tout à fait indépendant.
I.3.1 La Globalisation.
La globalisation est, pour ainsi dire, autant une façon de voir le monde que le monde lui-même. Nous pouvons, sans pour autant prétendre à l'exhaustivité, en distinguer au moins les dimensions suivantes:
a) un «sans-frontiérisme» de principe dans les échanges commerciaux;
b) la diffusion planétaire des modes de production et de consommation capitalistes ;
c) une libéralisation des échanges, des investissements et des flux de capitaux;
d) une diminution de la marge de manoeuvre des États dans des sphères qui relevaient autrefois de leur plus stricte souveraineté: science et recherche, défense (de par la dépendance des progrès technologiques), fiscalité, gestion des crises économiques, politique monétaire ;
e) une extension du réseau Internet, des networks médiatiques, du marketing et de la publicité à l'échelle planétaire (véhiculant les valeurs du marché); dans le même ordre, une progressive domination de l'anglais comme langue de communication sur le plan international;
f) des innovations technologiques provoquant davantage d'interactions et de densité dans la communication entre sociétés.
La globalisation est un phénomène qu'il s'agit de saisir en termes d'ambivalences et de contradictions. Considérée comme instrument (et non comme une idéologie) elle peut:
a) par la diffusion des droits de l'homme, contribuer à un accroissement des libertés, à une plus vaste coopération entre les organisations porteuses de ces valeurs ;
b) par l'imposition de modèles économiques et culturels uniformes, faire disparaître des économies traditionnelles originales, briser des cultures ;
c) favoriser les échanges scientifiques, maintenir un contact étroit entre les membres de familles dispersées ou, à l'inverse négatif, faciliter la concertation entre organisations criminelles.
Dans un essai de lecture chrétienne du phénomène de la globalisation présenté ci-dessus, nous pouvons reprendre les points suivants :
Un «sans-frontiérisme». C'est l'attitude de Jésus vis-à-vis des étrangers (Cf. Lc 10,29-37) des opprimés (Cf. Lc 14,1-6), des malades (Cf. Lc 11,29-23) des pécheurs (Cf. Lc 19,1-10). Jésus nous invite à dépasser les frontières de nos orgueils, de nos peurs, de nos idéologies, de nos préjugés. Un « chrétien sans frontières » peut être capable de dépasser les tribalismes (très latents en Afrique), et les racismes ethnique ou idéologique (latents en Amérique Latine).
Une valorisation des valeurs propres et re-découverte de celles-ci. Jésus fut capable de revoir son histoire, sa religion, ses coutumes et même de les remettre en question (voir le sabbat, les vendeurs au temple). De la même façon le chrétien devrait être capable de partager avec les personnes d'autres cultures et d'autres religions dans un climat d'écoute et de donation tout en sachant que chaque être humain est une créature de Dieu au-delà de sa culture, de son histoire, de ses coutumes, de sa religion, de ses idéologies.
Une « libéralisation des échanges ». Après avoir « dépasser les frontières » de l'égoïsme, de la haine, etc., mais aussi l'indifférence à l'égard de ses propres valeurs, le chrétien devrait être capable d'une ouverture de coeur qui lui permette de recevoir la « nouveauté de l'autre », l' « infini de l'autre », le souffle divin dont Dieu a doté chaque être humain. A ce niveau-ci, la « globalisation », vue à travers une perspective chrétienne, nous appelle à un « changer de foi », cela n'implique pas une homogénéité au niveau culturel, idéologique ou religieux puisque cet échange est le symbole de la liberté de chaque personne. Cet échange est même le symbole de la gratuité. Seulement au moment où le chrétien se rend compte qu'il est libre et que la gratuité est l'atmosphère entre les hommes, il sera disposé à se retrouver dans la diversité pour y apporter de son mieux et pour y recevoir à son gré. A ce moment, il saura qu'il n'est pas seul, que son expérience n'est pas unique (dans le sens de bizarre ou perdu) et que d'après sa vocation fondamentale de créature, il est appelé à faire communauté avec les autres, à faire un « tout en tous » où la notion d'équité est possible et le vécu de justice se dessine entre les blessures et les pardons des hommes joyeux.
Un « réseau mondial de la communion ». Avec une telle volonté et un tel esprit développés dans les trois points antérieurs, le chrétien est appelé à former des communautés de foi (où chacun et soi-même avec sa propre valeur et son unicité), de vie (où chacun est à côté des autres pour s'édifier, pour enrichir le monde et pour soutenir les autres) et de résurrection (où chacun est conscient de ses capacités et de ses limites, et chacun s'engage à guérir ses propres blessures et celles des autres en essayant d'accorder le pardon à ses « ennemis »).
Voilà la nouvelle conception de « globalisation » que nous proposons en tant que chrétiens disciples du Christ.
I.3.2 La répartition de l'aide au développement.
Il est vrai qu'aujourd'hui il y a beaucoup d'O.N.G. nationales ou internationales, de groupes laïcs ou religieux et d'organismes internationaux, dont la Banque Mondial est l'un des principaux, qui s'engage à aider les pays pauvres du monde.
On peut faire un bilan de toutes les aides qui sont destinées au tiers-monde. On peut même essayer de constater tous les changements apportés par les projets destinés à améliorer la vie des pauvres, mais tout cela serait une étude dans le domaine de la sociologie ou bien de l'économie. Or, notre objectif à ce niveau-ci est celui de voir comment est-ce que les chrétiens aident, eux-mêmes, au développement de leurs frères et soeurs les plus démunis.
Partant d'une vision christologique de choses, plus précisément de la pauvreté, Jésus montra clairement qu'il n'était pas en faveur de la misère. Il fit en sorte que chaque un ait le nécessaire (Cf. Mt 14,13-21). L' « expérience » (ou bien l'enseignement s'il ne s'agit pas d'un miracle) de la multiplication des pains peut nous donner une lumière à propos des situations de pauvreté et de misère qui se vivent dans le tiers-monde d'aujourd'hui : ce qu'il faut, c'est développer notre sens du partage.
L’enseignement de Jésus est tout à fait contraire à celui de « chacun pour soi » puisque dans le Christ nous sommes de frères et de sœurs. Notre hypothèse à ce niveau-ci est la suivante : « la pauvreté et la misère sont dû, principalement, au manque de fierté de nous-mêmes, de nos capacités, de nos talents (pour y parvenir il faut se connaître personnellement, ensuite connaître la communauté), mais aussi au manque de solidarité à l’égard du prochain (pour y parvenir il faut s’aimer soi-même, ensuite aimer la communauté)». Les étrangers, le premier monde, peuvent beau aider économiquement la situation de pauvreté et de misère dans le tiers-monde ne changera pas (ici nous ne faisons pas allusion à la corruption nationale ou internationale bien qu’elle est déterminante dans le processus de développement).
En tant que chrétiens, nous devrions pratiquer le « miracle de la multiplication des pains » puisque dépasser l’égoïsme qui nos renferme sur nous-mêmes, surmonter le complexe de nous croire « pauvres et malheureux », incapables de travailler de nos propres mains, incapables de nos prendre en charge, nous mène à rester bras croisés en train d’attendre l’aide des autres sans pour autant voir que nous avons beaucoup de talents, de moyens, de richesses historiques et culturelles qui peuvent nous conduire à une vie digne et au vrai bonheur.
Mais, après la « multiplication des pains », il faut que nous nous rendions compte que les choses matérielles ne sont qu’un moyen et non pas une fin. Sortir de la pauvreté est l’enseignement du Christ mais, pour quoi s’en sortir? Voilà une question très délicate. Sortir de la pauvreté pour tomber dans l’amour de l’argent, des choses matérielles ? Le tiers-monde a l’exemple concret de l’Europe : « il ne suffit pas d’avoir de milliers d’euros dans la Banque pour assurer le bonheur ou la vie éternelle ». L’exemple de l’Europe riche nous montre que les européens ne sont aussi heureux que les africains ou les latino américains. Voilà un constat capital qu’il faut retenir dans l’esprit pour l’approfondir d’avantage.
L’exemple cité ci-dessus, nous amène à conclure qu’il faut avoir le nécessaire pour la vie mais surtout qu’il faut réduire la pauvreté du cœur et non seulement celle du corps. Jésus nos apprend deux choses fondamentales : 1) à nous entraider à partir de ce que nous sommes, à partir de ce que nous avons (suivant l’historique de la parabole de Mt 14,13-21) puisqu’il n’a pas cherché ailleurs, il n’a pas appelé les gens de l’extérieur pour venir à son aide, il a pris, tout simplement, ce que les gens ont apporté (ce qu’ils étaient) ; et 2) à ne pas avoir des ambitions irréalistes et aliénantes : l’africain, ou le latino américain, ne doit pas aspirer à devenir européen (ou à avoir ce qu’un européen a, ou à re-construire la même histoire) puisqu’il peut sortir de la pauvreté, développer ses talents, assumer son histoire et apporter du sien pour parfaire l’œuvre de Dieu tout en restant soi-même.
Pour conclure ce chapitre, nous voulons souligner trois points qui découlent de l’analyse faite par rapport au contexte économique et social (juste les aspects qui ont guidé notre réflexion. A savoir : la pauvreté et la violence) du tiers-monde au XXI siècle.
D’abord, la situation de pauvreté ne peut pas nous amener à attendre un « Messie millionnaire » (à Manhattan, peut-être) puisque la pauvreté commence dans le cœur de l’homme (être humain) qui se renferme sur soi-même. Une note importante à ce niveau-ci est celle de savoir que les tiers-mondistes de doivent pas vouloir (désirer ou aspirer) ce que les autres peuples ont acquis (fruit de leur histoire et leur culture) mais ils doivent proposer toutes leurs façons d’être, de penser, de sentir, d’aimer… en vue de la construction de leur propre patrimoine, histoire et bonheur.
Ensuite, la situation de violence ne peut pas nous amener à attendre un « Messie révolutionnaire (dans le sens de guérillero)» (en Irak, peut-être) puisque toute forme de violence est contraire à l’esprit évangélique qui prêche la communion et l’espoir.
Finalement, nous ne pouvons pas attendre un « Messie diplomate » (avec un siège permanent à l’O.N.U., peut-être) puisque la diplomatie chrétienne est celle de l’ « amour du prochain et de l’ennemi » qui ne se pratique pas sur un siège ou dans un bureau mais dans les contacts quotidiens (les joies et les peines, le manque de pain ou la gourmandise, dans la courtoisie ou la grosserie), avec un langage populaire (ni philosophique ni théologique) sans l’envie d’impressionner ou de paraître (la farce, l’hypocrisie, le mensonge) mais dans la motivation de connaître autrui et de se faire connaître (se montrer tel que l’on est, se donner) aux autres en vue de former des communautés de vie.
Les attentes messianiques du Tiers-monde au XXI siècle ne renvoient pas vers une réalité de passivité. Au contraire, elles nous interpellent vivement pour que nous soyons de vrais chrétiens qui, jour après jour, cherchent le visage de Dieu à travers la réalité concrète du peuple. Ainsi, l’ « attente messianique » devient source de courage et symbole d’espoir.
Chapitre II : La Pédagogie du Christ.
II.1. La pédagogie de l’amour.
Jésus était un grand maître de son temps (Cf. Lc 4,16-22a). Si nous voulons exprimer cela en d’autres termes plus proches à notre temps, nous dirions que Jésus était un grand pédagogue, un pédagogue de l’amour avec un cœur doux et humble (Cf. Mt 5,8).
« Jésus passa toute sa vie à faire du bien », une phrase qui nous semble très familier. Maintenant, voyons un fait concret dans sa doctrine. Quant on lui posa la question par rapport au plus grand commandement il répondit « Tu aimeras… tu aimeras… » (Cf. Mt 22,34-40). Il ne s’agit pas tout simplement d’une réponse d’un amoureux ou d’un poète mais bien d’un homme qui avait appris à aimer, à aimer en vérité.
Si nous nous permettons de faire un parcours très rapide à travers la vie de Jésus, en évoquant seulement quelques aspects que nous retrouvons dans les évangiles, nous remarquons que Jésus aima ses parents (Cf. Lc 2,39-40.51-52), il aima ses disciples (Cf. Jn 15,12-15), il aima les malades, il aima la prière (Cf. Mt 14,23 ; Mc 1,35 ; Lc 3,21), il aima ses amis, il aima la joie et les fêtes (Jn 2,1-12), il aima les enfants, les femmes et les hommes, il aima Dieu.
La pédagogie de Jésus peut se résumer ainsi : « A ceci tous reconnaîtrons que vos êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres. » (Cf. Jn 13,34-35). Ainsi tout chrétien est appelé à suivre la pédagogie de l’amour.
Bref, Jésus nous a aimés jusqu’à la croix. Voilà l’exemple du vrai amour qui ne se limite pas seulement aux belles paroles mais qui aime jusqu’au bout, qui aime pour tout donner, qui aime pour donner la vie aux autres.
II.2. Les chrétiens face à la violence.
« Face à la violence la non-violence », une phrase qui se dit facilement et qui peut être adoptée par n’importe quelle personne qui adhère n’importe quelle religion ou idéologie. C’est pourquoi nous continuons notre recherche en essayant de voir concrètement quelle peut être l’attitude particulière d’un chrétien face à la violence.
Tout chrétien est appelé à aimer son prochain comme lui-même (Cf. Mt 22,39). Certes, nous constatons que dans la vie quotidienne il est difficile d’aimer le prochain quant il nous cause du tort, quant il cherche notre mal, quant il ne nous aime pas. Comment agir devant un voleur qui m’arrache le salaire du mois ? Que faire devant un homme qui a violé ou tué l’un des membres de ma famille ? Ce sont des questions qui peuvent nous interpeller en vue d’une réflexion plus approfondie et réaliste. Pourtant, il ne faut pas chercher des exemples extrêmes car il suffit de jeter un coup d’œil sur les évangiles pour s’inspirer du plan salvifique de Dieu qui se déploie par amour et pour amour.
Face à la violence, le chrétien doit prendre part pour la vie et l’espérance : « Ainsi, tout ce que vous voulez pour vous, faites-le vous-mêmes pour eux : voilà la Loi et les Prophètes » (Mt 7,12). C’est pourquoi nous proposons quelques traits d’un chrétien qui a compris que le Christianisme est une religion de gratuité et d’amour. Le chrétien doit être : quelqu’un qui aime ses frères et sœurs dans les rencontres quotidiennes, à partir des petites choses de la vie (Cf. Ac 4,32-35) ; quelqu’un qui se laisse interpeller par la souffrance (Cf. Mt 20,29-34) ; quelqu’un qui sait se réjouir et sait partager sa joie avec les autres (Cf. Jn 2,1-12) ; quelqu’un qui essaie d’aimer même ses « ennemis » (Cf. Lc 6,27-35).
Voilà quelques traits d’un chrétien qui fait face à la violence.
II.3. La non-violence évangélique.
Jésus prit son temps pour se préparer (toute sa « vie cachée », environ 30 ans). Jésus développa son attitude, sa vision et sa doctrine non violentes au fur et à mesure qu’il étudiait les Écritures. C’est ainsi qu’il nous léga la synthèse de sa doctrine de la non-violence évangélique : Le sermon de la montagne.
Dans chaque béatitude il nous apporte une « dose » de non-violence évangélique, une richesse d’amour. Le mot « Heureux » revient neuf fois. Voilà le fruit de la non-violence évangélique : la joie du cœur, le bonheur de tout l’être humain, la vocation même de l’être humain. Heureux est celui qui aime.
En tant que chrétiens, nous devrions faire référence directe aux béatitudes. Nous devrions évaluer notre façon d’être par apport à la façon d’être d’un « vrai chrétien » qui nous est donnée dans les béatitudes. Il ne s’agit pas d’un beau discours mais plutôt un état d’âme, de cœur, d’esprit qui recherche la face de Dieu en chaque visage humain. Il s’agit d’un état chrétien qui met tout son espoir, qui s’offre tout entier à Dieu pour qu’il façonne sa façon de penser, de sentir et d’agit.
II.4. De la crèche à la Croix.
La pédagogie divine, en la personne de Jésus de Nazareth, nous montre la kénose par excellence (Cf. Mt 1,18-23 ; Jn 18 – 19). Dieu fait homme (Cf. Jn 1,1-18) qui partage toutes les dimensions de la vie humaine sauf le péché, qui se révèle à travers les signes et les personnes, qui se donne et qui donne son Fils unique pour nous sauver (Cf. Jn 1,14).
Si le sermon de la montagne est la proclamation de la non-violence évangélique, la croix en est la réalisation. Sur la croix Dieu nous montre que l’harmonie originelle est basée sur la vérité et la vie. Jésus est mort à cause de la vérité pour nous donner la vie éternelle. Sur la croix, Jésus rend le bien pour le mal afin de guérir le pécheur (celui qui est mort dans le péché) et redonner la joie au malheureux (celui qui est mort dans l’angoisse).
À l’instar de Jésus, le chrétien du tiers-monde, et tout chrétien en général, est appelé à parcourir le chemin « de la crèche (vie humble) à la croix (amour véritable)» qui conduit à la vie des fils de Dieu. Pour y parvenir les chrétiens ont : l’aumône, la prière et le jeûne (Cf. Mt 6,1-18), les œuvres de miséricorde (Cf. Mt 25,31), les béatitudes (Cf. Mt 5,3-12), les fruits de l’Esprit : charité, joie, paix, longanimité, serviabilité, bonté, confiance dans les autres, douceur et maîtrise de soi (Cf. Ga 5,22).
Ainsi, nous pouvons dire que les chrétiens du tiers-monde, en particulier, sont invités à faire « le chemin de la crèche à la croix », c'est-à-dire, le chemin de la violence à la communion. Ce chemin qui n’est possible qu’à travers une vie de kénose, de vérité et de référence constante au Dieu d’amour, au « Dieu sans violence qu’Il cache sa toute puissance » derrière une crèche, derrière une croix, derrière le cœur humain.
II.5. Fin du cycle de la violence.
La violence traverse toutes les dimensions de notre vie. C’est pourquoi, nous pouvons nous poser la question : Est-il possible de rompre le cycle de la violence ? Notre réponse sera positive en la mesure où chaque chrétien soit conscient que la non-violence est un « état spirituel et social». Pour rompre le cycle de la violence il ne suffit pas seulement de prier mais il faut recourir aux sciences humaines et sociales (Saint Pierre l’a dit d’une autre façon dans 1P 3,15: « Au contraire, sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Christ, toujours prêts à la défense contre quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous »).
À l’aide de la religion et des sciences contemporaines, dont la psychologie a fait de grands progrès, nous pouvons nous connaître d’avantage pour comprendre comment la violence déclenche dans notre cœur par la haine, la jalousie, la peur, etc., pour que nous soyons capables de l’enlever dès ses racines. Mais nous pouvons aussi comprendre la « violence structurelle » (toute violence qui semble être « normale » parce qu’elle est acceptée par la société telle qu’elle se vit depuis longtemps) qui nous emporte très souvent d’une façon inconsciente. À titre d’exemple : la domination du « plus fort» sur le « plus faible », la supériorité des classes sociales ou des sexes.
« Rompre le cycle de la violence » n’est pas un slogan, c’est une labeur de chaque jour où la peur de l’échec (ou de l’erreur) n’a pas de place pour laisser le temps au courage de chercher le mieux être commun et la vérité. Pour y parvenir il ne faut pas absolutise le « moi » mais il faut privilégier le « nous » dans le dialogue.
Dans un « Tiers-monde violent », l’amour des ennemis (Cf. Lc 6,27-35) est un chemin pour rompre le cycle de la violence.
Conclusion : De la Paix à la Communion.
Au cours de l’histoire, on a voulu arriver à la paix par la force physique ou idéologique, par le droit (naturel), par le progrès et par la science (positivisme) ou par la vertu (moralisme). On a vu que toutes ces méthodes-là ont des erreurs internes (c’est le cas de la paix par la force ou par le progrès scientifique), ou bien il y a un « plus » qui manque (c’est le cas de la paix par le droit naturel ou par la vertu).
A notre humble avis, le chemin de la paix par le droit ne suffit pas parce que nous nous retrouvons dans un monde très complexe où les idéologies, les histoires, les envies et les cosmovisions diffèrent très facilement ou se contredisent catégoriquement. Le droit naturel fait référence à l’anthropologie et à la religion, c’est qui est bien, mais il faut aussi tenir compte de la culture, de la politique et de l’histoire des peuple pour tracer un chemin vers la paix. En ce qui concerne le chemin de la paix par le progrès et la science, il nous semble que l’on peut tomber facilement dans l’obsession de possession (voir les résultats de la culture du consumérisme en Europe) qui peut nous amener à une plus grande violence puisque celui qui a « progressé » et qui domine la science peut être quatre fois violent, que celui qui est « pauvre et dépourvu », en utilisant tous les moyens à sa portée (le fait même d’oublier les pauvres et de rendre les pauvres plus pauvres en les exploitant en vue du « progrès de la science et de l’humanité » qui se réduit à la « science » et à l’ « humanité » du puissant, du savant, du riche). Quant au chemin par la vertu, nous dirons que l’on peut tomber, plus ou moins, dans la même tendance du progrès et de la science : possession et oppression.
Notre réponse aux attentes messianiques du tiers-monde du XXI siècle est celle de la « Communion par Amour » puisque nous allons jusqu’à dire que le terme « paix » ne suffit pas, il peut être ambigu car la « paix » peut être pensée comme une réalité propre (d’une seule personne) qui écarte les autres (c’est la violence à l’égard d’autrui). Par contre, le terme « communion » implique autrui dans un rapport équitable (différent à égalité) et une dynamique ouverte à donner et à recevoir. La communion ouvre à l’infini, à une dimension sans mécanismes de défense, à un partage de frères –entre frères– (processus dans lequel on peut laisser « tomber » (rechercher, changer) ses propres fautes ou désirs pour « prendre » (admirer, apprécier, développer, cultiver) les qualités des autres), à une expérience de réconciliation.
« Et voici que je suis avec vous pour toujours jusqu’à la fin de l’âge» (Mt 28,20b).
Table de Matières
Introduction……………………………………………………………………….. . 1
Chapitre I : Le Tiers-monde au XXI siècle……………………………………. . 2
I.1. Notion du Tiers-monde………………………………………………………... 2
I.2. Notion de la violence…………………………………………………………. . 3
I.3. L’économie dans le Tiers-monde…………………………………………….. . 4
I.3.1 La Globalisation……………………………………………………… 5
I.3.2 La répartition de l’aide au développement…………………………… 7
Chapitre II : Pédagogie du Christ……………………………………………… .10
II.1. La pédagogie de l’amour…………………………………………………….. .10
II.2. Les chrétiens face à la violence……………………………………………… .10
II.3. La non-violence évangélique………………………………………………….12
II.4. De la crèche à la Croix………………………………………………………..12
II.5. Fin du cycle de la violence…………………………………………………....13
Conclusion : De la Paix à la Communion………………………………………….14
Table de matières…………………………………………………………………..15

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viernes, octubre 27, 2006

De Felipe...


Hola compañeros,
yo sigo aqui en Olancho disfrutando su calor y las lluvias que una tormenta tropical nos esta regalando a chorros estos dias.
El motivo de este e-mail es para recordarles el compromiso que asumimos en el taller con Paco de enviarle a mas tardar el 30 de octubre nuestros presupustos corregidos. En otra ocasión también les pedí que si tenían algunos puntos que les gustaria que se trataran en la reunion del consejo provincial que tendra lugar en Mexico del 29 de noviembre al 2 de de diciembre me los hicieran llegar para enviarselos a Gaby y pedirle que los inetegre en la agenda. Les agradezco de antemano su colaboración en lo que a estos puntos se refiere.
Un abrazo bien olanchano
Felipe Banegas