Notas para CICM 2

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miércoles, febrero 28, 2007

Bon anniversaire, Georges...


Cumpleanos Feliz


En l' occasion de la célébration de ton anniversaire de naissance ce jeudi , 01 mars 2007, je te souhaite mes meilleurs voeux de santé, de paix et de prosperité. Que la sainte Vierge te 'accompagne et te protège tous les jours de ta vie et qu'elle intercède auprès de son Fils pour qu'il te donne la paix du coeur et du corps pour qu tu continue à servir son peuple au Guatemala. benjamin, Ivan et Moi-même nous nous portons tous bien. Mes compliments aux parrains de Rodrigue.

Joyeux anniversaire.

Jean Linzenge

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miércoles, febrero 14, 2007

Message de Carême du Supérieur général 2007



Rome, le 12 février 2007
A : Tous les Confrères CICM
Re : Message de Carême du Supérieur général

Notre Carême et Pâques en CICM
Salutations de Rome cher confrère…
J’espère que ce message te trouve bien en forme physiquement, spirituellement et dans ton ministère.
Voici que nous allons entrer dans le temps du Carême qui va nous préparer à la grande Fête de Pâques : Fête de notre baptême, fête de notre foi, point de départ de tous nos engagements. Je t’invite à profiter de ce temps précieux pour entrer dans une plus grande relation avec Jésus en vue de la mission confiée à notre chère Congrégation. Je souhaite ardemment que tous les CICM se préparent pour notre propre « Pâque ».
L’amitié avec Jésus, la proximité avec lui a changé totalement la vie d’une foule de gens. A cause de cela, ils sont devenus vrais disciples capables d’intéresser d’autres à connaître, à aimer et à suivre La Bonne Nouvelle de Jésus. N’est-ce pas cela aussi notre mission ? L’aimer vraiment, vivre de Lui et par Lui pour être capables de Le montrer aux autres ? Je te présente ce message en forme de méditation. Il est peut être un peu long mais tu as tout le temps de Carême jusqu’à Pâques pour le lire et/ou relire et surtout en vivre.
1. La veille de sa mort, Jésus avait rassemblé ses amis fidèles pour un dernier repas, le repas d'à-Dieu. Il avait tellement désiré célébrer la Pâque avec eux avant de mourir (cfr. Luc 22,15). Il voulait leur ouvrir son coeur, leur révéler son secret, les traiter comme des amis (cfr. Jean 15,15). Après 30 ans de vie cachée à Nazareth et tout au plus 3 ans de vie de prophète, Jésus fait le bilan de sa mission. Il a l'impression d'avoir échoué. Il avait annoncé le Royaume. Au début cette annonce avait suscité de l'engouement de tout le peuple. Ses miracles, signes du Royaume, avait séduit les foules. Mais peu à peu les gens ont décroché. Pour du pain, ils sont là; mais dès qu'ils les invitent à se convertir ils « l'entendront une prochaine fois ». Oui, cela peut arriver à chacun de nous quand le message de l’Evangile devient exigeant. Au début nous avons tous beaucoup d’enthousiasme à suivre Jésus. Mais pour différentes raisons, cet enthousiasme diminue ou risque de diminuer au cours des années. Tu as sans doute tes propres raisons d'être tiède. Lesquelles ? Je t’invite à y réfléchir pendant ce temps de Carême non pas pour te plaindre ou regretter mais pour qu’elles ne t’étouffent pas.
2. Dans sa mission, Jésus avait connu du succès. Son entrée à Jérusalem fut encore un triomphe. Mais le soir de son agonie, son âme est triste à en mourir. Il se retrouve terriblement seul avec quelques frères dont il connaît la fragilité. Suite à l'abandon massif de ses disciples, Jésus leur avait posé la question: « Et vous, ne voulez-vous pas partir? » (Jean 6,67). Pierre lui avait alors répondu en toute vérité: « Seigneur, à qui irions-nous? Toi seul tu as des paroles de vie éternelle! ». Le monde qui nous entoure, tout ce que nous voyons et entendons, même parfois dans notre propre famille religieuse peut nous décourager. Ne vaut-il pas la peine alors de se souvenir de la réponse de Pierre ? Ne vaut-il pas la peine de redonner une place importante à Jésus, à la Lecture et la Méditation de Sa Parole dans notre vie ? Cette Parole de Dieu qui n’est que Bonne Nouvelle, ne devons-nous pas la « manger » pour qu’elle nous redonne le goût de vivre et de suivre Jésus ? Cher confrère, profite de ce temps de Carême pour essayer cela. Tu verras que quelque chose va changer dans ta vie, dans ton travail et dans tes relations avec les autres. Ce sera alors une vraie « Pâque » en CICM, un passage de la mort à la vie.
3. Dans ta lecture des Actes du Chapitre général de 2005 à la page 11, tu as certainement remarqué que « les CICM sont de bons travailleurs, des missionnaires valeureux ». C’est vrai non pas seulement parce que des gens nous le disent, mais je peux en témoigner personnellement parce que je le remarque aussi lors de mes visites aux confrères. Je suis certain que ceci est valable pour toi aussi, là où tu es. Alors félicitations ! Mais les mêmes Actes reconnaissent que notre « vie religieuse et ses implications, très visibles au début et à la fin de notre vie, sont reléguées au second plan, pour ne pas dire négligées, pendant la phase active de la vie missionnaire. On note ça et là des négligences notoires, de l’hypocrisie et des déviations, aussi bien dans la pratique des vœux et la vie de prière, que dans l’engagement en communauté ». En effet, on entend et on sait qu’il y a des CICM qui refusent des nominations ; on entend et on sait qu’il y a des CICM qui prennent l’habitude de s’absenter sans raison valable aux exercices communautaires ou à des rencontres de tous les confrères ; on entend et on sait qu’il y a des CICM qui ont des comptes en banque que personne ne sait suivre ; on entend et on sait qu’il y a des CICM qui utilisent mal les biens de la Congrégation ; on entend et on sait qu’il y a des CICM qui ont des engagements, des promesses et des comportements louches avec certaines personnes, des comportements qui sont réservés aux seules personnes mariées ; on entend et on sait qu’il y a des CICM qui aiment revenir à la maison à des heures très tardives de la nuit ou très tôt le matin et on se demande parfois où ils passent la nuit ; on entend et on sait qu’il y a des CICM qui peuvent être intéressés à tout mais parfois très peu aux affaires de la Congrégation ; on entend et on sait qu’il y a des CICM qui remettent en question notre engagement à vivre en communauté internationale ; on entend et on sait qu’il y a des CICM qui ne prient plus en communauté et Dieu seul sait s’ils prient encore personnellement; on entend et on sait qu’il y a des CICM ne s’apprécient pas trop facilement les uns les autres pour différentes raisons ; on entend et on sait qu’il y a des CICM qui négligent parfois leur santé… Tu peux sans doute continuer la liste si tu veux. Mais ce n’est pas nécessaire. Je voulais tout simplement dire que chacun de nous, nous perdons de temps en temps cette passion pour Jésus qui nous donne une plus grande passion pour son peuple et aussi une plus grande passion pour notre propre Congrégation. Je t’invite à redonner sa place à Jésus. Voici que commence un temps propice : Carême 2007. Reconnaissons nos faiblesses et décidons nous à changer quelque chose pour une vraie « Pâque » CICM. En effet, maintenant plus que jamais, nous avons besoin de vivre notre vie religieuse et ses implications pour une meilleure qualité de notre présence missionnaire : pendant la phase active de notre vie missionnaire. L’Article 17 de nos Constitutions est clair en disant et je cite : « Nous nous engageons au service de la mission par le don total de nous-mêmes à Dieu en faisant profession des vœux de chasteté, pauvreté et obéissance dans l’Institut. Suivant Jésus, en communauté de frères, nous proclamons que Dieu est la réalité dernière de nos vies… ». En vivant fidèlement ces engagements, nous préparons tous une Vraie « Pâque » en CICM.
4. Heureusement nous disent les Actes du Chapitre « qu’on trouve aussi de bons exemples de confrères qui vivent pleinement et joyeusement leur consécration religieuse … de chasteté, de pauvreté, d’obéissance dans une vie de prière et qui sont intéressés à la vie fraternelle en communauté ». Eh oui, ne fermons pas nos yeux pour reconnaître ce qui est bon et beau en CICM. Et je peux t’assurer qu’il y a beaucoup de bonnes choses qui méritent d’être dites ici aussi. Mais c’est un exercice que je te demande de faire seul et avec les confrères dans ta communauté. Cela te permettra de connaître un peu plus nos confrères. Cet exercice peut rétablir de la confiance entre nous les CICM. Cet exercice peut aussi exiger de toi que tu ailles visiter un peu plus régulièrement les confrères. Essaie et tu verras que nous CICM, nous savons accueillir nos confrères. Oui, nous faisons tout pour accompagner nos confrères malades et âgés ; oui nous les CICM, nous sommes aux côtés de nos confrères aux moments de joie et de peine ; oui nous les CICM, nous sommes capables de faire l’impossible quand il s’agit d’un confrère ; certains diraient que nous sommes capables de travailler « jusqu’à la dernière cartouche et de laisser notre carcasse » pour nos confrères et pour la mission que nous aimons. Raison d’être fier n’est-ce pas ? Je t’invite à dire merci au Seigneur pour cela et de confier la vie et le travail de tous nos confrères entre ses mains. Je t’invite à dire merci à certains confrères qui sont pour toi des exemples de vie et de fidélité. Ce sera une vraie « Pâque »en CICM.
5. Chacun de nous peut se reconnaître dans un de ces deux groupes que je viens de présenter ou dans les deux à la fois. Penses-y pendant ce temps du Carême. Je t’invite, cher confrère, à repartir sur une base solide : le Christ mort et ressuscité. Souviens- toi de mettre en pratique ce que tu as promis le jour où tu es devenu CICM : « Je fais vœu de chasteté, de pauvreté et d’obéissance dans la Congrégation du Cœur Immaculé de Marie, selon ses Constitutions, me mettant totalement au service de la mission confiée à l’Institut ». Ce sera une vraie « Pâque » en CICM.
6) Cette méditation peut toucher ceux qui y sont accordés, mais si la Parole de Jésus ne me disait plus rien? Si son amour pour moi ne me faisait plus vibrer au plus profond de moi-même? Si le Dieu de ma jeunesse ne me rendait plus heureux? Si la mission m'empêchait d'être épanoui? Alors il y aurait urgence. Il faudrait comme Jésus, me laisser guider par l'Esprit et me rendre au désert. Tout quitter pour le suivre dans le face à face avec moi-même et devant le Père: un nouveau noviciat pour religieux en panne! L’occasion peut bien être ce temps de Carême qui commence. C'est vrai que c'est au désert que Jésus rencontre la tentation d'écouter Satan mais c'est aussi dans ce même désert qu'il a résisté au mal et répondu aux appels de son Père, c'est là qu'il s'est nourri de sa Parole. Il en est sorti prêt pour annoncer en pleine liberté la Bonne Nouvelle du Royaume et à montrer jusqu'où va son amour pour chacun de ses frères. Heureux les pauvres de coeur, le Royaume des cieux est à eux!
7) « La veille de sa passion, Jésus sachant que son heure était venue, lui qui avait aimé les siens, il les aima jusqu'au bout » (Jean 13,1). Jésus les a rassemblés pour leur présenter son testament, son alliance. C'est par un geste qui choque ses amis qu'il explique le sens de sa vie: il leur lave les pieds! « Je ne suis pas venu pour être servi mais pour servir et donner ma vie ». « Pierre, laisse-toi faire, laisse-toi aimer». Les synoptiques n'ont pas rapporté ce geste du serviteur, mais ils présentent un autre symbole tout aussi éloquent: Jésus prend du pain et dit à ses disciples: « Ceci est mon Corps livré pour vous », et le vin en disant: « Ceci est mon sang versé pour vous et pour la multitude ».
Paul, l'apôtre des païens, n'a pas assisté à la dernière Cène. Il est, devant ce repas, situé comme nous. Il a entendu ses frères raconter ce que Jésus avait fait et dit au moment d'être livré et d'entrer librement dans sa passion… Il a célébré avec eux ce qui deviendra pour lui et pour tous ceux qui l'écouteront Le souvenir qui change la vie d'un homme. « Ma vie présente dans la chair, écrira-t-il, je la vis dans la foi au Fils de Dieu qui m'a aimé et s'est livré pour moi » (Gal.2, 20) et encore: « Christ est mort pour nous alors que nous étions encore pécheurs » (Rm.5, 8). C'est cette expérience fondamentale d'être aimé de Jésus, personnellement, gratuitement, sans condition et pour toujours qui le rend fou de Dieu et des païens: « Nous sommes fous à cause du Christ » (1Cor.4, 10). Dieu et les païens, c'est sa passion, c'est sa vie... Quelle est ta passion comme CICM ? Dieu ? Toi-même ? Le service pour les autres ? Si c’est Dieu, alors sois prêt à te convertir pendant ce temps de Carême pour une vraie « Pâque » en CICM.
8. Depuis notre entrée au noviciat, on nous a présenté ce qui est au coeur de la foi: 'Il m'a aimé et a donné sa vie pour moi…' Chaque jour, nous célébrons cette folie de la croix dans l'Eucharistie. Devant le Saint sacrement nous écoutons cette parole: « Prenez et mangez, ceci est mon Corps livré pour vous ». Comment expliquer nos lenteurs, nos doutes, nos découragements ? En ce temps de la Passion, nous devons nous interroger sur ce que nous croyons. Depuis notre catéchisme, nous savons que Jésus est mort sur la croix. Croyons-nous vraiment que c'est pour nous qu'il a donné sa vie? Orientés comme nous le sommes dans la mission confiée à CICM, si cette mort-pour- moi me laisse indifférent, tout le reste de ma vie devient confusion et tensions. Cet amour de Jésus, c'est son sang versé pour moi et pour la multitude. Chaque homme, chaque femme que je rencontre a un prix divin aux yeux de Dieu puisque son Fils est mort pour lui ou pour elle (cfr. Rm14, 15). C'est la Bonne Nouvelle que Jésus nous demande d'annoncer à ceux qui le cherchent, très souvent sans le savoir. A ce propos, nous devrions souvent nous interroger sur les attentes de ceux que nous côtoyons dans le quotidien. Très nombreux sont ceux qui attendent du pain et plus de justice et d'humanité. Nous ne serions pas disciples de Jésus si nous n'étions pas sensibles à ces cris de détresse. Et des bons sentiments ne suffisent pas pour le leur montrer. Il faut y répondre avec des actes et en vérité. C’est cela que beaucoup de nos confrères essayent de faire. Mais ces cris n'étouffent-ils pas une misère plus grande encore, plus radicale et plus lancinante? Que ce soit dans un contexte de sécularisation ou dans un contexte religieux, essayons d'entendre les appels à être « radicalement aimés (sans condition, gratuitement, pour toujours), à être sauvés de la solitude, de la peur du néant, de la haine ou de la mort. Saint Paul (encore lui!) fait cette expérience: « Malheureux que je suis! Qui me délivrera de mon moi captif du péché et voué à la mort? (cfr.Rm7, 24). C'est à ce niveau que se situe en priorité notre mission et ce n'est pas avec les artifices de ce monde que nous parviendrons à l'accomplir. Ils sont très nombreux ceux qui dans ce monde luttent pour la justice et malheur à nous si nous n'y sommes pas pleinement engagés! Mais seuls les chrétiens annoncent la victoire de Jésus sur le Mal et donnent ainsi une raison fondamentale d'espérer en dépit des apparences tellement contraires. Nous les chrétiens sommes les seuls à porter dans ce monde une telle espérance! Restons attachés à Jésus mort et ressuscité et faisons de lui le Centre de notre vie. Ce sera une vraie Pâque en CICM.
Cher confrère, convertis-toi et crois à la Bonne Nouvelle de Jésus. Convertis-toi et repars de Jésus et de son Evangile. Convertis-toi, crois et travaille pour une congrégation CICM plus proche de Jésus et plus fidèle à engagements religieux en vue d’une plus grande qualité de la mission commune confiée à notre Congrégation. Sois un homme de prières qui aime à vivre en communauté fraternelle. Reconnais tes faiblesses et prends la ferme décision de changer ta vie et de ne plus recommencer. Ce sera la Vraie « Pâque » en CICM.
Je t’invite et je t’encourage à lire et à partager avec d’autres confrères sur les « Réflexions sur la Vie Religieuse » données au milieu des derniers numéros de Chronica. Je souhaite que tout ce matériel nous prépare à une « Pâque » en CICM. C’est une façon pour chacun de nous de nous préparer spirituellement aux Assemblées provinciales et de District autonomes et à la Conférence générale de l’an prochain.
Avec les autres membres de l’Administration générale, je prie pour toi et pour chacun de vous tous chers confrères. Marie notre Mère est avec nous. Ne l’oublions pas. Je vous demande aussi de prier pour nous. Courage et Confiance. Bon temps de Carême et déjà Bonne Fête de Pâques.


Edouard Tsimba, cicm
Supérieur général

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